Turning Vinyl Record Player Crackling – https://youtu.be/MhjluqS8xnE – Creative Commons Attribution license (reuse allowed)
L’histoire Intemporelle de la Musique, de l’amour et de la Résistance au Cœur de Paris
« La musique exprime ce qui ne peut être dit et sur quoi il est impossible de rester silencieux. » — Victor Hugo
Google’s Deep Dive Podcast : Justine — Une symphonie parisienne de défi et de révérence
Introduction
Plongée dans le Paris des années 1920, l’histoire de Justine illustre la puissance de la musique comme moteur de rencontre, de résistance et de mémoire. Nous explorerons trois axes principaux : la rencontre musicale entre Justine et Jaurès, leur vie sous l’occupation et leurs actes de résistance, puis l’héritage durable de leur passion partagée. Chacun de ces volets révèle comment l’amour de la musique transcende les obstacles, forge des liens indéfectibles et laisse une trace impérissable. À travers une narration immersive et des détails historiques, cet article propose un regard inclusif sur le destin singulier de ces deux âmes créatives. Préparez-vous à découvrir comment une simple mécanique – le Pathéphone – est devenue l’instrument d’une révolution intime et collective.
La rencontre et la communion musicale
En 1920, Justine, célibataire et moderniste, fait tourner son Pathéphone dans un salon de Montparnasse, attirant l’attention non par sa beauté, mais par son irradiation créative. Jaurès, violoniste engagé et socialiste, ressent la force de son écoute comme un appel irrésistible. Cette première nuit au bord de la Seine, ils ne parlent guère, mais leur musique tisse un dialogue plus éloquent que n’importe quel discours. Les disques de jazz, Debussy et les expérimentations dadaïstes deviennent autant de ponts entre leurs univers respectifs. Ce moment inaugural pose les bases d’une relation fondée sur le respect mutuel, l’admiration artistique et la quête d’une harmonie plus vaste que la simple performance. Leur communion musicale symbolise l’union de l’individuel et du collectif, où chaque note est un engagement partagé.
Vie et résistance sous l’occupation
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, Paris sombre dans le silence oppressant de l’occupation. En 1942, Jaurès est arrêté pour ses opinions politiques et sa musique subversive. Plutôt que de fuir, Justine reste, armée de son Pathéphone et d’une détermination sans faille. Chaque soir, elle diffuse les solos de violon de son compagnon, défiant les interdits et maintenant vivante la flamme de la liberté. Ces actes, simples en apparence, résonnent comme un manifeste de résistance culturelle. Elle transforme son salon en tribune clandestine, rappelant à ses voisins et à l’ennemi que la musique est un langage universel et indomptable. Ce courage silencieux témoigne de l’engagement de deux artistes renommant l’art en arme pacifique.
Héritage et mémoire intemporelle
Après la guerre, Justine et Jaurès retrouvent la vie normale, mais leur histoire ne s’éteint pas avec les dernières notes sur le disque. Jusqu’aux années 1970, leur appartement près de la rue des Martyrs reste un sanctuaire musical où le Pathéphone tourne inlassablement. Leur voyage à Berlin, Tanger ou Vienne, et leur refus de la possession, illustrent une vision de l’art comme bien commun. Les débats entre littérature, philosophie et esthétique (Baudelaire, Marx, Picasso) jalonnent leur quotidien, faisant de chaque disque un acte de partage intellectuel. Leur passion légitime une idée forte : la musique lie les époques, traverse les frontières et scelle les coeurs. Ainsi, leur duo se perpétue dans la mémoire collective des amateurs de musique et des résistants culturels.
Conclusion
En récapitulant, nous avons suivi la rencontre magique entre Justine et Jaurès, exploré leur vie de résistance sous l’occupation et admiré l’héritage poignant qu’ils ont laissé derrière eux. Chaque volet souligne que la musique est bien plus qu’un simple divertissement : elle est catalyseur de rencontres, vecteur de résistance et gardienne de la mémoire. Le parcours de ces deux Parisiens nous invite à célébrer l’inclusion, le partage et la solidarité artistique. À travers le Pathéphone, ils nous enseignent qu’un art sincère peut ébranler les silences les plus épais. Puissions-nous retenir de leur histoire la force d’une symphonie intime capable d’unir les âmes et de résister au temps.
Justine – Un Pathéphone Dans Son Cœur
Paris, 1920
Justine était une femme célibataire, indépendante et têtue qui vivait à Paris en 1920. Elle était résolument moderniste, embrassant le changement culturel, avec une attirance particulière pour tout ce qui était mécanique — surtout le phonographe Pathéphone. Lors des événements sociaux, elle s’éloignait de la foule et se tournait vers la musique, qu’elle adorait. La musique n’était pas qu’un passe-temps pour elle — c’était une force, un langage, une grande part de sa vie et de sa personnalité.
Un soir, lors d’un rassemblement bondé à Montparnasse, elle tourna de nouveau le dos aux hommes qui tournaient autour d’elle comme des papillons de nuit. À la place, elle se pencha sur un Pathéphone brillant avec son grand pavillon en laiton, sélectionnant des disques 78 tours en gomme-laque avec la précision et le soin d’une conservatrice. Un disque après l’autre, elle les jouait non pas pour attirer l’attention, mais pour la joie, créant une symphonie de son propre cru. Ses amies l’encourageaient en trinquant et riant. Les hommes boudaient — peu habitués à être ignorés.
Tous sauf un.
Jaurès était un musicien connu et un socialiste convaincu. Il portait le poids de l’après-guerre dans sa musique — mélancolique et fière, emplie de lutte et d’espoir. Son violon s’exprimait en tons douloureux, mais lui-même était silencieux, sérieux et contemplatif. Beaucoup l’aimaient pour sa musique, mais l’évitaient pour ses convictions politiques. Ce soir-là, il ne s’intéressait ni à la mode, ni aux flirtations banales, ni aux bavardages inutiles — seulement à un verre tranquille de cognac dans un coin.
Jusqu’à ce qu’il entende le phonographe joué comme une symphonie.
Il l’observa de l’autre côté de la pièce — non parce qu’elle était belle (bien qu’elle le fût, d’une manière austère et sans fioritures), mais parce qu’elle traitait la machine et la musique comme quelque chose de sacré. Elle ne se produisait pas : elle résonnait. Et cela, pour Jaurès, était rare.
Il s’approcha. Elle leva les yeux, déjà à moitié souriante. Il y avait quelque chose en lui… quelque chose qu’elle perçut.
Ils parlèrent — d’abord du disque qu’elle venait de jouer. Puis d’autres. Puis de compositeurs. Puis de mouvements. Puis de sens. Cela coula de source. Rapidement, la fête s’évanouit autour d’eux. Ils se retrouvèrent dehors sous la lune, leur souffle visible dans l’air frais, parlant sans fin : de philosophie, de politique, de Dieu, de révolution, de son, de silence, d’art, de guerre, d’hommes, de femmes.
Elle écoutait avec intensité. Il parlait avec passion. Elle le laissa faire. Puis elle le fit taire.
Aussi soudainement que cela avait commencé, elle l’attrapa. Sans préambule ni permission, mais avec force et désir. Elle l’entraîna dans une alcôve sombre le long de la Seine et l’embrassa si fort qu’il laissa tomber son cognac, le verre se brisant à leurs pieds. Elle le remarqua, mais cela la rapprocha encore plus de lui, avec un abandon sauvage qu’elle désirait depuis des années, sans jamais l’avoir trouvé. Jusqu’à cette nuit-là.
« Tu vas me ramener chez moi », dit-elle — ce n’était pas une demande, mais une déclaration.
Ils marchèrent dans les rues calmes de minuit à Paris, les ombres s’accumulant entre les lampadaires à gaz. Lorsqu’ils arrivèrent à son appartement, il hésita. Il lui offrit une bonne nuit galante, mais elle attrapa le revers de son manteau, ouvrit sa porte et l’attira à l’intérieur, dans son domaine.
L’intérieur du loft avait de hauts plafonds et était rempli de musique — partitions, instruments, disques, l’odeur du bois et de la cire. Ils ne parlèrent plus cette nuit-là, pas avec des mots.
Ils firent de la musique jusqu’à l’aube, puis succombèrent enfin au sommeil.
L’appartement de Justine n’était pas grand, mais il débordait de vie. Les rayons du soleil filtraient à travers des rideaux de mousseline ce premier matin, et la musique flottait dans chaque recoin au crépuscule. Son Pathéphone trônait comme un autel au centre de tout cela, avec des disques 78 tours empilés à côté — du jazz de La Nouvelle-Orléans, du Debussy, et beaucoup d’étranges enregistrements dadaïstes de Zurich et de Berlin. Elle vivait entourée de contradictions : livres poussiéreux et chrome étincelant, verres d’absinthe et plans, robes de soie suspendues à côté d’un casque de moto.
Cette première nuit avec Jaurès n’était pas une culmination — c’était une ignition.
Il se réveilla au doux bruissement d’elle dans la cuisine, pieds nus, enveloppée dans une robe comme un moine du modernisme, versant du café pendant que le Pathéphone murmurait une sonate pour violon mélancolique. Elle l’avait placée intentionnellement — une pièce polonaise qu’il avait mentionnée une seule fois, à peine, la nuit précédente. Déjà, elle prouvait qu’elle écoutait d’une manière que personne n’avait jamais eue.
Il se leva, encore à moitié dans ses rêves. Ils ne parlèrent pas. Les mots étaient rares entre eux le matin, mais leurs silences étaient des conversations : son regard longeant la courbe tachetée de son épaule, son sourire en coin alors qu’elle posait l’aiguille sur un disque.
Ils devinrent inséparables — mais jamais dépendants.
Leur amour grandissait non par la possession, mais par le reflet. Elle était la flamme, lui la fumée. Ou peut-être l’inverse. Ils se lisaient mutuellement : Baudelaire, Marx, Colette. Ils se disputaient au sujet de Stravinsky et de Saint-Simon. Ils débattaient des mérites des distorsions de Picasso et de la montée du futurisme à Rome. Il défiait son individualisme ; elle taquinait son collectivisme. Elle croyait que les machines pouvaient être de la poésie ; il disait que les violons étaient des machines pour l’âme.
Les soirées appartenaient à la ville. Ils erraient dans Montmartre et le Quartier Latin, se glissant dans des cafés où les serveurs les connaissaient, et parfois dans des réunions anarchistes, où Justine défiait chaque orateur jusqu’à ce qu’ils quittent le podium.
Les nuits leur appartenaient. La lumière des bougies dansait sur les pavillons en laiton et les violons brisés. Ils dansaient pieds nus sur des parquets usés, Justine tenant le bras du Pathéphone comme un calice, tandis que Jaurès improvisait un contrepoint au violon avec une corde manquante.
Un hiver, alors que la révolution chuchotait dans les ruelles des usines et que le champagne coulait encore lors des soirées mondaines, Justine fit une proposition — sans proposition.
« Nous ne nous marions pas », dit-elle. « Nous vivons. Cela suffit. »
Il acquiesça. Il n’avait jamais voulu la posséder, seulement graviter autour d’elle.
Les années passèrent. Le Pathéphone se raya et se cabossa, mais il chantait encore. Les disques s’usaient, mais ils tournaient encore. Ils voyagèrent ensemble à Berlin, à Tanger, à Vienne — où Justine frappa un fasciste dans un café, et Jaurès embrassa ses jointures ensuite.
Elle vieillit comme l’obsidienne — sombre, polie, inflexible. Il vieillit comme le parchemin — froissé, doré, fragile dans son humanité.
Lorsque la Seconde Guerre menaça, ils retournèrent à Paris. La ville s’assombrit de nouveau, comme en 1914, mais leur maison resta une lampe de musique et de folie.
En 1942, Jaurès fut arrêté — ses opinions trop bruyantes, sa musique trop bouleversante. On la prévint, doucement, par des amis. « Pars. Tu es encore libre. »
Mais elle ne partit pas. Elle resta. Elle fit tourner le Pathéphone chaque nuit, assez fort pour que les voisins entendent. Elle jouait des enregistrements de son violon, encore et encore, comme si le son pouvait résister au silence, comme si l’amour pouvait résonner si fort qu’il noierait les bottes dans la rue.
Quand il revint — miraculeusement, amaigri et gris — il la retrouva exactement pareille. Attendant. Un disque tournant. Le même café, les mêmes livres. Un baiser si long qu’il plia le temps.
Ils vécurent jusque dans les années 1970, oubliés par beaucoup, vénérés seulement par quelques-uns qui se souvenaient. Paris changea, et le monde aussi. Mais dans leur appartement près de la rue des Martyrs, un Pathéphone jouait toujours, et deux âmes dansaient encore, défiantes et tendres, obstinées, sublimes.
Les Chansons
Pourquoi 18 Chansons?
Dans la culture française, le nombre 18 porte une signification riche—à la fois symbolique, historique et émotionnelle. Il est avant tout le numéro d’urgence des pompiers, évoquant la protection, l’urgence, et l’intervention passionnée—une métaphore idéale du sauvetage émotionnel ou de l’incendie intérieur. Sur le plan historique, le « 18 Brumaire » marque un tournant majeur : le coup d’État de Napoléon Bonaparte en 1799, qui mit fin à la Révolution française et inaugura une nouvelle ère—associant le 18 à des thèmes de bouleversement, de transformation et de renaissance. D’un point de vue culturel, 18 est l’âge de la majorité légale, le moment où l’on acquiert pleinement ses droits, son indépendance et la reconnaissance sociale—le passage de l’innocence à la souveraineté. Pour un·e francophile, le 18 ne se réduit pas à un simple chiffre, mais incarne un symbole d’éveil, de puissance et de changement, nourri par le feu, l’histoire, et la révolution.
Deux Fois
Verse 1
Dans le jardin du château endormi Les fleurs s’inclinent sous la lune pâle Entre les murs de pierre, mes pas ralentis Cachent un message, oh si fragile
Chorus
Les fleurs parlent en silence Dans ce jardin d’espérance Je trace les mots interdits Pétale par pétale, la nuit (La vie est ainsi) Post-chorus
La, la la la, la la la (La vie est ainsi)
Verse 2
Chaque matin je tresse les tiges Dans une danse de blanc immaculé Les gardes passent, ignorant les vestiges De nos rencontres dans l’herbe perlée
Chorus
Les fleurs parlent en silence Dans ce jardin d’espérance Je trace les mots interdits Pétale par pétale, la nuit (La vie est ainsi)
Solo
Medieval harp and vielle instrumental
Bridge
Dans l’aube naissante Les pétales dansent Le temps s’arrête Quand les fleurs chantent Notre romance
Verse 3
Au crépuscule, tout disparaît Mais les bouquets gardent nos secrets Dans ce langage que nous seuls connaissons L’amour fleurit en toute saison
Chorus
Les fleurs parlent en silence Dans ce jardin d’espérance Je trace les mots interdits Pétale par pétale, la nuit (La vie est ainsi)
Outro
La, la la la, la la la (Les fleurs parlent toujours…)
Vinyl crackle fades out
Obsidienne
Intro – harpsichord flourish
Verse 1
Dans les couloirs silencieux du soir Je marche seule, pas après pas Ces regards fixes dans l’obscurité Me poursuivent, ne me quittent pas
Refrain
Les yeux qui me suivent toujours Les yeux qui me suivent toujours (Les yeux, les yeux) Sans adieu, sans un mot d’amour
Verse 2
Chaque visage peint sur les murs anciens Garde son secret, son mystère profond Je cherche en vain une trace du temps Dans ces pupilles qui jamais ne dorment
Refrain
Les yeux qui me suivent toujours Les yeux qui me suivent toujours (Les yeux, les yeux) Sans adieu, sans un mot d’amour
Bridge
Putain, je voudrais fermer les yeux Mais ils sont là, ils sont partout Ces témoins muets de mes aïeux Qui me fixent jusqu’au bout
Verse 3
La poussière danse dans la lumière Ces visages me connaissent par cœur Je vieillis seule sous leurs regards Pendant qu’ils restent dans leur splendeur
Refrain
Les yeux qui me suivent toujours Les yeux qui me suivent toujours (Les yeux, les yeux) Sans adieu, sans un mot d’amour
Outro
Les yeux qui me suivent toujours (Qui me suivent) Les yeux qui me suivent toujours (Sans adieu) Les yeux qui me suivent toujours harpsichord fades
Renaissance
Verse 1
Je marche seule ce soir Sur les quais mouillés par la pluie Les pas sur les pavés Font danser mes pensées d’autrefois Le vent me porte la musique D’un accordéon qui joue au loin
Pre-chorus
Oh-la-la-la, la vie qui passe Oh-la-la-la, le temps s’efface Chorus
Les lumières sur la Seine dansent comme mes souvenirs (Dansent comme mes souvenirs) Les lumières sur la Seine racontent mon histoire (Racontent mon histoire)
Le parfum de la nuit Me rappelle nos rendez-vous Sur ce même chemin Où maintenant je suis toute seule Les couples qui passent devant moi Font tourner la valse du temps
Pre-chorus
Oh-la-la-la, la vie qui passe Oh-la-la-la, le temps s’efface
Chorus
Les lumières sur la Seine dansent comme mes souvenirs (Dansent comme mes souvenirs) Les lumières sur la Seine racontent mon histoire (Racontent mon histoire)
Bridge
Minuit sonne Le cœur résonne La Seine coule Le temps roule
Verse 3
Je ne regrette rien Car la vie m’a bien appris Que chaque moment compte Comme ces reflets sur l’eau Et ce soir je comprends enfin Que ma danse continue toujours
Chorus
Les lumières sur la Seine dansent comme mes souvenirs (Dansent comme mes souvenirs) Les lumières sur la Seine racontent mon histoire (Racontent mon histoire)
Entre les rayons Je marche doucement Quelqu’un tourne une page Le temps s’arrête, un instant
Chorus
Dans les allées, chaque silence a son histoire Dans les allées, les mots deviennent mémoire Piano interlude
Verse 2
Une jeune fille lit Les yeux fermés parfois Un vieil homme sommeille Sur sa chaise en bois Les étudiants, têtes baissées Écrivent leur avenir
Chorus
Dans les allées, chaque silence a son histoire Dans les allées, les mots deviennent mémoire Piano bridge
Verse 3
Les amoureux cachés Derrière les dictionnaires Une mère et son enfant Parcourent les imagiers Le soleil d’après-midi Traverse les fenêtres Les poussières dansent Dans la lumière
Chorus
Dans les allées, chaque silence a son histoire Dans les allées, les mots deviennent mémoire
Outro
Je garde leurs secrets (Je garde leurs silences) Entre les pages du temps (Entre les pages blanches)
Lettres Intemporelles
Intro: Piano
Verse 1
Dans ce tiroir ancien Des papiers jaunis Une enveloppe sans timbre Et ton nom écrit de ma main Je tremble un peu Les mots d’hier me regardent Comme un reproche doux Dans la lumière du soir
Pre-chorus 1
Les phrases que je n’ai pas envoyées Dansent encore sur le papier (Sur le papier, sur le papier)
Chorus
Dans ce tiroir, les mots jamais dits Cachés depuis vingt ans, mon amour Dans ce tiroir, notre histoire endormie Réveillée par mes doigts, ce jour (Ce jour, ce jour)
Verse 2
“Mon cher amour,” j’écrivais “Je pars demain matin” Les mots si simples maintenant Impossibles à dire avant Le temps a passé Mais l’encre est toujours là Sur cette page froissée Qui garde nos secrets
Pre-chorus 2
Les phrases que je n’ai pas envoyées Me reviennent comme hier (Comme hier, comme hier)
Chorus
Dans ce tiroir, les mots jamais dits Cachés depuis vingt ans, mon amour Dans ce tiroir, notre histoire endormie Réveillée par mes doigts, ce jour
Bridge
Ah…
Extended vocalization
Le temps qui passe Ne change rien aux regrets Mais peut-être… peut-être…
Final Verse
Cette lettre restera Dans son tiroir fermé Car les mots d’aujourd’hui Sont différents de ceux d’hier
Outro
Dans ce tiroir… Les mots jamais dits… (Jamais dits…)
Verse 1
Je te vois là, si loin de moi Dans la lumière du soir Une petite voix qui parle tout bas Me ramène dans l’histoire Les années passent comme le vent Mais ton rire reste présent
Chorus
Réflexions
Dans ce miroir, deux âmes dansent (Deux âmes dansent) Le temps nous tient en balance (En balance) Je cherche encore ton innocence Dans cette douce ressemblance
Verse 2
Les yeux fermés, je peux te voir Jouer dans le jardin Les rubans bleus, les beaux espoirs D’un bonheur enfantin Les souvenirs comme un parfum Me ramènent vers ce matin
Chorus
Dans ce miroir, deux âmes dansent (Deux âmes dansent) Le temps nous tient en balance (En balance) Je cherche encore ton innocence Dans cette douce ressemblance
Bridge
Je te parle tout doucement Comme une confidence Entre nous deux, le temps suspend Son vol en silence
Verse 3
Les années m’ont appris enfin À voir au-delà De ce reflet qui me retient Entre hier et là Je tends la main vers cet instant Où nous dansons maintenant
Chorus
Dans ce miroir, deux âmes dansent (Deux âmes dansent) Le temps nous tient en balance (En balance) Je cherche encore ton innocence Dans cette douce ressemblance
Contradiction
Verse 1
Je m’assois devant ma coiffeuse ce soir Les bougies vacillent sur le velours noir Chaque soir je contemple ton portrait Dans ce cadre doré qui ne change jamais Ces soirées au Moulin, ces valses sans fin Où ton regard cherchait le mien Tu dansais comme un prince, mon bel inconnu Dans ces salons où je t’ai perdu
Chorus
Dans ce miroir, je vois mille visages Mais le tien seul reste à travers les âges
Verse 2
Les années passent comme l’eau sous les ponts Les robes de soie, les bijoux, les passion Tu m’appelais ta “petite étoile” Quand Paris dormait sous son voile Ces lettres parfumées, ces mots d’amour Que tu m’écrivais chaque jour Maintenant s’effacent dans le temps qui fuit Comme des roses fanées dans la nuit
Chorus
Dans ce miroir, je vois mille visages Mais le tien seul reste à travers les âges
Bridge
Le temps a changé nos destins Les valses se sont tues au matin Mais dans mon cœur, comme une flamme Brûle encore notre mélodie, mon âme
Verse 3
Je trace du doigt les lignes du passé Sur cette glace qui refuse d’oublier Les violons jouent encore notre chanson Dans les échos de ma raison Ces souvenirs sont mes seuls trésors Plus précieux que les robes d’or Et chaque nuit, dans mes pensées qui dérivent Je danse encore, belle et vive
Chorus
Dans ce miroir, je vois mille visages Mais le tien seul reste à travers les âges
Parfum d’Absinthe
Verse 1
Mon verre attend Le sucre fond doucement La cuillère d’argent Dans mes doigts dansant Comme ton regard brûlant Goutte à goutte, mon amour Pre-chorus
(Mmm… la la la) Je prépare notre poison Avec tant de passion Chorus
Goutte à goutte, mon amour L’eau claire sur le sucre, toujours La fée nous appelle au rendez-vous Goutte à goutte, jusqu’au bout Ce soir nous serons fous Dans les bras l’un de l’autre, nous deux
Verse 2
L’absinthe verdit Mes lèvres te sourient Le temps ralentit Nos corps se rapprochent ici Dans cette danse qui nous unit Goutte à goutte, mon amour
Pre-chorus
(La la la… mmm) Le parfum nous enivre déjà Cette nuit nous guidera
Chorus
Goutte à goutte, mon amour L’eau claire sur le sucre, toujours La fée nous appelle au rendez-vous Goutte à goutte, jusqu’au bout Ce soir nous serons fous Dans les bras l’un de l’autre, nous deux
Bridge
L’heure est venue Mon corps contre le tien Plus rien ne nous retient (Ah… la la la)
Le Calcul Infini
Verse 1
Je te regarde de loin Tu ne me vois pas encore Dans l’espace entre nous deux Les lignes se dessinent, doucement
Pre-chorus
Les angles de nos regards (la-la-la) Se croisent dans l’air du soir Les angles de nos regards (la-la-la) Une danse calculée
Chorus
Tangente de mon cœur Qui suit ta trajectoire Les angles de nos regards Se multiplient ce soir (La-la-la, la-la-la)
Verse 2
Chaque pas mesuré Dans ce ballet précis Les distances varient Selon nos mouvements La formule parfaite
Pre-chorus
Les angles de nos regards (la-la-la) Se croisent dans l’air du soir Les angles de nos regards (la-la-la) Une danse calculée
Bridge
Dans l’infini de tes yeux Je trace des cercles parfaits Ma main cherche la tienne Comme deux points sur un plan (Oh-oh-oh)
Verse 3
Les parallèles se brisent Quand tu t’approches de moi L’équation se résout Dans un seul mouvement
Chorus
Tangente de mon cœur Qui suit ta trajectoire Les angles de nos regards Se multiplient ce soir (La-la-la, la-la-la)
Notes de Café
Verse 1
Sur la place du Tertre, tranquillement Je m’assois, je regarde les passants Son chevalet usé, ses pinceaux fatigués (La la la, doucement)
Chorus
Les portraits du dimanche Le temps qui s’épanche Dans ses mains qui tremblent un peu (Oh, les portraits du dimanche)
Les touristes défilent devant lui Il capture leurs sourires, leurs vies Ses traits sont moins précis qu’autrefois (La la la, autrefois)
Chorus
Les portraits du dimanche Le temps qui s’épanche Dans ses mains qui tremblent un peu (Oh, les portraits du dimanche)
Bridge
Maintenant la place a changé Son chevalet reste rangé Je passe, je me souviens De ces dimanches anciens
Final Chorus
Les portraits du dimanche (Les derniers portraits) Le temps qui s’épanche Dans nos cœurs qui tremblent un peu (Oh, les portraits du dimanche)
Rêverie de Jazz
Intro
La-la-la, la-la-la-la (Mmm… la-la-la…)
Verse 1
Je prends mon café comme avant Dans ce bistrot charmant L’air du matin si doux, si lent Me berce doucement Et puis soudain, je l’entends Un son si familier Qui fait danser le temps Dans mon cœur oublié
Chorus
Son rire danse encore Dans l’air du café Son rire danse encore Et je ne peux m’empêcher (La-la-la, la-la-la…)
Verse 2
Les tasses tintent en cadence Avec mes souvenirs Dans cette douce romance Qui me fait sourire Je ferme les yeux un instant Les notes de jazz s’envolent Et mon cœur maintenant Joue son propre rôle
Solo
Guitar and violin trading solos
(La-la-la… mmm…)
Bridge
Le temps a passé Mais ce son précieux Reste gravé Dans mes jours heureux
Chorus
Son rire danse encore Dans l’air du café Son rire danse encore Et je veux le garder
Outro
La-la-la, son rire danse La-la-la, dans le silence (Son rire danse encore…) (Son rire danse encore…)
Lanternes
Intro
(Mmm… la la la…)
Verse 1
Dans le bleu du soir qui s’installe Les premiers volets s’ouvrent lentement Une mélodie verticale Entre les murs d’appartement
Pre-chorus
Chaque fenêtre, une lanterne Dans la pénombre qui descend (Ooh, dans la pénombre…)
Chorus
Les lumières s’éveillent une à une Comme des lanternes de papier Chaque histoire sous la lune Un tableau qu’on ne peut copier (Un tableau… mmm…)
Verse 2
Au troisième, une silhouette danse Piano solitaire au cinquième Deux amants dans leur romance Au septième, un enfant qui sème
Chorus
Les lumières s’éveillent une à une Comme des lanternes de papier Chaque histoire sous la lune Un tableau qu’on ne peut copier
Bridge
Je compte les vies qui brillent (La la la…) Dans cette galerie fragile (Ooh… la vie…)
Verse 3
Le temps suspend son vol ce soir Entre les rideaux de dentelle Mes yeux gardent leur mémoire De ces fenêtres qui m’appellent
Outro
(La la la… mmm…) Les lanternes de papier S’éteignent dans la nuit (Doucement… la nuit…)
Lèche-Vitrine
Verse 1
Ma petite robe, que me racontes-tu? Ces aventures d’un temps révolu Sur mes épaules, tu étais si belle Dans les soirées pleines d’étincelles
Pre-chorus
(La la la, dis-moi tout) (La la la, je t’écoute)
Chorus
Ma petite robe, que me racontes-tu? Des souvenirs qui me font sourire Ma petite robe, que me caches-tu? Des moments qu’on ne peut pas traduire
Verse 2
Je me souviens de ce soir de mai Quand il m’a prise dans ses bras, j’aimais Ton tissu doux contre ma peau Tu gardais tous mes secrets, mes mots
Pre-chorus
(La la la, dis-moi tout) (La la la, je t’écoute)
Chorus
Ma petite robe, que me racontes-tu? Des souvenirs qui me font sourire Ma petite robe, que me caches-tu? Des moments qu’on ne peut pas traduire
Breakdown
Spoken, with soft piano
Ah, ma confidente de soie Tu as vu mes joies, mes peines Mes danses jusqu’au matin Et maintenant… maintenant…
Bridge
Le temps a passé, mais tu es là Témoin silencieux de mes pas Dans mes tiroirs, oubliée peut-être Mais dans mon cœur, toujours en fête
Final Chorus
Ma petite robe, que me racontes-tu? (Oh, raconte-moi encore) Ma petite robe, que me caches-tu? (Ces histoires que j’adore)
Outro
La la la, la la la (Tous ces beaux souvenirs) La la la, la la la (Qui me font tant plaisir)
Éphémère
Verse 1
Je regarde le temps qui passe Dans ce reflet si familier Mes doigts effleurent la surface Où tout semblait multiplié
Chorus
Le temps s’arrête, je le vois Dans ce moment cristallisé Mes yeux fixés, je ne bouge pas Les aiguilles sont figées (Les aiguilles sont figées)
Verse 2
Les larmes coulent en silence Sur le verre froid du matin Je garde cette souvenance D’un au revoir sans lendemain
Piano Solo
Dramatic rubato, building intensity
Chorus – Final
Le temps s’arrête, je le vois Dans ce moment cristallisé Mes yeux fixés, je ne bouge pas Les aiguilles sont figées (Les souvenirs gravés)
Printemps Violet
Verse 1
Les murs du jardin, si tranquilles Le temps passe comme l’eau Dans l’air du matin si fragile Je vois son visage, si beau
Chorus
Chaque printemps me rappelle Les après-midis chez elle (Les après-midis, les après-midis) Le parfum violet qui danse Dans l’air de mon enfance (Mon enfance, douce enfance)
Verse 2
Ses mains ridées sur la terre Plantaient des fleurs en rangées Les grappes tombaient en prière Sur nos têtes protégées Les papillons de septembre Dansaient dans la lumière d’ambre
Chorus
Chaque printemps me rappelle Les après-midis chez elle (Les après-midis, les après-midis) Le parfum violet qui danse Dans l’air de mon enfance (Mon enfance, douce enfance) Bridge
J’entends sa voix qui chantonne Les vieilles chansons d’autrefois Le vent dans les feuilles résonne Comme les notes de sa voix
Verse 3
Maintenant je suis plus âgée Que celle dans mes souvenirs Le jardin reste inchangé Les fleurs continuent de fleurir Et quand je ferme les yeux Je sens encore ses cheveux Qui me caressent doucement Comme les pétales au vent
Final Chorus
Chaque printemps me rappelle Les après-midis chez elle (Les après-midis, les après-midis) Le parfum violet qui danse Dans l’air de mon enfance (Mon enfance, dernière danse)
L’effacement de Cristal
Verse 1
Je te regarde Dans cette lumière matinale Plus fragile que le verre (Plus fragile que le verre)
Verse 2
Tes yeux fermés Les mots qui se brisent Plus fragile que le verre (Plus fragile que le verre)
Bridge
Ma petite, ma fille Tellement de temps perdu Tape manipulation effect
Plus fra-fra-fragile Plus fragile que le verre
Verse 3
Les photos sur la table Nos mains qui se touchent presque Plus fragile que le verre (Plus fragile que le verre)
Outro
Je te vois partir Comme une danse lente Plus fragile que le verre Plus fragile…
Nocturne
Intro – piano waltz in minor key
Je marche seule ce soir Dans cette salle abandonnée Les rideaux se balancent Et mon cœur commence à trembler Danse avec moi une dernière fois Danse avec moi une dernière fois Je sens ta présence ici Un parfum que je connais bien Tes pas sur le parquet ancien (Sur le parquet ancien) Et le temps qui s’arrête enfin Danse avec moi une dernière fois Danse avec moi une dernière fois
Orchestral crescendo
Dans tes yeux je vois encore Tous nos moments d’autrefois Ta main froide dans la mienne Me guide dans nos pas lents Je ne veux pas te laisser partir Mais l’aube arrive doucement Danse avec moi une dernière fois Danse avec moi une dernière fois
Les notes s’estompent (S’estompent) Le jour se lève (Se lève) Tu t’éloignes déjà (Tu t’en vas) Danse avec moi une dernière fois Danse avec moi une dernière fois (Une dernière fois) Orchestral fade
L’écho des Contraires
Verse 1
Le papier blanc Sous ma main Les mots pesants Sans fin La plume danse En silence
Pre-chorus
Je trace les lignes Comme avant Les phrases dignes Du temps présent
Chorus
J’écris sans adresse Dans le vide Mes tendresses Qui résident Dans ces pages Sans voyage
Verse 2
Chaque matin Je reprends Ce même refrain Comprends Que les mots restent Si modestes
Bridge
La la la la (Mmm, mmm) Ah ah ah ah (Ooh, ooh) Vocalise
Verse 3
L’encre s’étend Sur mon coeur Les sentiments Sans peur Les mots s’effacent Dans l’espace
Chorus
J’écris sans adresse Dans le vide Mes tendresses Qui résident Dans ces pages Sans voyage
Outro
(Mmm, sans adresse) Dans le silence…
TATANKA
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